Christine, une enseignante au primaire, accompagne pour la première fois une stagiaire. Elle n’a pas encore suivi la formation, mais compte le faire si son expérience s’avère positive. Elle accompagnera une stagiaire de troisième année. Lors des échanges, elle trouve qu’elle a une bonne relation avec elle. Elle prend connaissance des documents relatifs au stage et prend son rôle à cœur. Elle adore travailler en collaboration avec sa stagiaire et s’entend à merveille avec elle. Il arrive même qu'elles fassent de petites sorties ensemble. Sa stagiaire se plaint de la lourdeur de la tâche, car elle doit planifier ses leçons, préparer du matériel, compléter des travaux pour l’université et faire des comptes rendus détaillés. Christine trouve, elle aussi, que c’est très exigeant. Lors de la première visite du superviseur, celui-ci souligne des correctifs à apporter au niveau de la planification et de l’encadrement. Christine est sur ses gardes et lui dit que ce serait difficile de faire mieux. Le superviseur planifie une seconde visite quelques semaines plus tard afin de vérifier si les correctifs ont été apportés. La stagiaire panique à l’idée d’une deuxième visite et Christine aussi. Elle envoie une note au superviseur pour lui indiquer que tout va bien et qu’une seconde visite n’est pas souhaitable.
Les pistes de solutions
Tout d’abord, la relation d’un enseignant associé et d’un stagiaire doit, dans la mesure du possible, demeurer cordiale et neutre. Il faut se rappeler que l’enseignant associé est un formateur. Il doit prendre une distance face aux commentaires transmis, ceux-ci ne lui étant pas destinés. Pour mieux cerner son rôle, il serait souhaitable que celui-ci suive la formation.